charline-guillet a écrit:pour ma part j'ai choisi suite à une situation qui m'a interpellé le sujet de la douleur chez l'enfant et plus particulièrement le droit à l'information des enfants dans un soins. ma question serais en quoi le droit à l'information peut aider un enfant à moins appréhender le soins?
C'est un sujet intéressant.
Quelques idées en vrac:
-éviter l'aspect "droit", qui implique un caractère obligatoire, celui qui le fait a raison et celui qui ne le fait pas est hors-la-loi; à mon humble avis, on s'en fout dans un tfe;
-donc préférer le côté "qu'est-ce que je peux faire, moi, pour mieux soigner, soigner au mieux";
-votre sujet devient donc l'information de l'enfant avant le soin;
-il faut cibler votre sujet; en fonction de l'âge (de tel âge à tel âge), du type de soin (douloureux, pas douloureux), du type de patient (aigu, chronique), à vous de choisir; attention quand même à ne pas prendre une niche trop petite, qui ferait que vous n'auriez plus de terrain d'observation dans votre ou vos stages de pédiatrie.
Par expérience je sais que ce n'est pas tout le temps une bonne idée de montrer les soins avant sur LE doudou de l'enfant.
À mon humble avis, il faut faire ce qu'on fait peu, donner le choix à l'enfant. Lui demander s'il souhaite qu'on soigne son doudou, ou une autre peluche. Bien sûr, c'est un choix entre la peste et le choléra, puisqu'après le soin au doudou on lui fera bien entendu le soin à lui.
Par expérience, ne pas hésiter à lui parler de la finalité du soin. Quand l'enfant fait le rapprochement entre la pose du cathéter court et l'antibiotique qui va le guérir, quand on lui explique qu'ensuite il n'aura plus la gêne de sa maladie (il ne toussera plus par exemple), on peut avoir un début d'acceptation. Bien sûr, ça pose plus de problèmes pour les enfants chroniques, pour les enfants qu'on ne guérira pas, et pour les soins indirects (la prise de sang ne détruit pas les microbes, mais on peut expliquer qu'avec une meilleure connaissance de l'enfant on le soignera mieux).
À propos de l'information des parents, bien sûr que c'est important, mais:
-attention à votre sujet, si vous décidez de parler de l'information de l'enfant, il ne faut pas que l'information des parents tienne une part importante de votre tfe;
-il faut tenter (pas facile) d'individualiser les deux informations; autrement exprimé, si je suis parent, je souhaite que le soignant me parle à moi, et pas que j'apprenne des choses parce que je suis présent lors des soins; et si je suis enfant, je souhaite aussi que le soignant me parle à moi, et pas qu'il cause à ma mère de ce qu'il va me faire à moi.
En tout cas, ce sujet me semble intéressant. Quel est le cheminement qui vous a conduit à ce sujet? Avez-vous vécu une situation particulière?Équipe de modération : Ce topic a été verrouillé et déplacé car il a déjà été traité et/ou ne figure pas dans le bon forum. Merci de consulter ce lien pour lire la suite.